Il a trois cerveaux, mille vies, passées ou parallèles et il s’appelle Borja Flames. Espagnol, Parisien, Bourguignon, cosmonaute, on ne sait plus. Son nouvel album à paraître, Nuevo Medievo, est chanté sur la pointe des pieds, la voix argentée d’effets robotiques sur une descente de lit synthétique piquée de cymbales. On se sent tête nue dans un vaste cabinet d’étoiles, où tombent des hits, des vrais, en pluie d’astéroïdes.
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Avec son synthétiseur modulaire, Aymeric de Tapol déploie de longues séquences répétitives et hypnotiques, composées de signaux électroniques très simples. Sa musique s’écoute longtemps, intensément. De l’auto-hypnose pour se mettre à danser ou vivre l’expérience d’un black out en live.
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