Sur un fil, Saloli égrène une collection de chansons qui oscillent entre harmonie et dissonance douce-amère, entre contemplation et communion synthétique, laissant deviner l’influence d’Erik Satie et de Brian Eno. Sans utiliser la magie de la postproduction ou du sample, les berceuses lunaires de The Deep End – premier album de l’artiste sorti sur le label Kranky – spécialement créées pour être jouées sur des synthétiseurs analogiques, impressionnent par la chaleur qui s’en dégage. Évoquant son album, l’artiste précise avoir eu envie d’écrire des chansons “que les gens voudraient écouter assis, immobiles et nus dans une eau chaude et bouillonnante”. À bon entendeur…
27 avril 2019
21:30
le lieu unique
Entrée libre