Sur scène, un piano à queue attend. Un musicien en costume entre, s’apprête à jouer… mais avant que ses doigts n’atteignent leur cible, le piano démarre. Les touches noires et blanches s’enfoncent d’elles-mêmes, les marteaux frappent les cordes. L’instrument joue tout seul une suite de Jean-Sébastien Bach. Face à ce piano capricieux, l’interprète – qui est en réalité un danseur – commence un récit chorégraphique dédié à la musique et à Jean-Sébastien Bach. Mêlant danse écrite et improvisation, Pierre Rigal donne la réplique au piano mécanique, composant une pièce ludique et érudite.

Spectacle également joué le dimanche 28 avril à 17h30 au CCNN – Centre Chorégraphique National de Nantes.