Terry Riley a révolutionné la musique en participant à l’éclosion du mouvement minimaliste américain. Ce précurseur a ensorcelé les plus grands musiciens depuis le milieu des années 60. Le Velvet Underground, Brian Eno ou Kraftwerk se sont inspirés de lui ; Soft Machine lui a consacré un album et les Who lui ont dédié le titre Baba O’Riley qui débute avec l’une des plus célèbres compositions de ce chaman de la transe.
De retour au lieu unique accompagné de son fils Gyan, le compositeur proposera un savant mélange de structures complexes, souvent improvisées, contenant des éléments de son répertoire minimaliste, mais aussi ses influences, jazz et musique indienne notamment. Une association d’inspirations et de textures musicales dans la lignée de sa carrière : prolifique et protéiforme.